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Village de Saint Léger-sur-Dheune
Histoire de Saint-Léger-sur-Dheune 
Un peu d’histoire
 
Leodegarius, évêque d’Autun vers 663, a donné son nom au village, Sanctus Leodegarius et à ses habitants, les Léodégariens. 
L’histoire de St Léger n’est connue qu’à partir de la deuxième moitié du XIIIème siècle. A cette époque, le village vit replié sur lui-même, en économie fermée. Un château fort, aujourd’hui en grande partie détruit, sert de repli aux populations des alentours, lors des attaques extérieures. 
En l’an 1713, un pont est construit sur la Dheune et la route reliant Chalon à Mercurey est prolongée jusqu’à Couches. Convois de marchandises et diligences traversent le village. 
C’est la construction du Canal du Charolais, appelé ensuite Canal du Centre, en 1791 qui va changer la physionomie du village, jusqu’alors essentiellement agricole, et intensifier ses activités industrielles et commerciales. Toutes sortes de matériaux et produits manufacturés partent du port ou bien y transitent : le charbon extrait des mines de St Léger, St Bérain et Monceau, le plâtre cuit dans les fours léodégariens, les tuiles et céramiques fabriquées à St Léger, le bois du Morvan, les pavés, le vin de coteaux environnants etc… 

Le village s’étire alors le long de nouvelles routes. 
En 1890, St Léger connaît un nouvel essor avec l’arrivée du chemin de fer. Les tuileries profitent de ce nouveau moyen de transport. Le minerai de fer extrait à Mazenay et Créot, villages voisins, est acheminé au Creusot pour alimenter les usines Schneider. Ces dernières ont besoin de main d’œuvre et celle-ci, abondante, emprunte chaque jour le train ouvrier qui dessert toute la vallée de la Dheune. Vers 1890, la population de St Léger est à son apogée avec près de 2400 habitants. Cette situation florissante perdurera jusqu’au milieu du XXème siècle. 

Dans les années 50, l’activité industrielle ralentit et la population diminue.  
Pourtant, le village ne perd pas son pouvoir d’attraction avec ses nombreux artisans et ses commerces variés. Les professionnels de la santé sont toujours présents. Des ateliers de chaudronnerie, un transporteur routier et de petites usines - chemiserie, lunetterie, herboristerie, fabricant d’automatismes industriels, … - prennent le relais des tuileries et des mines. 

Les péniches se font de plus en plus rares sur le Canal mais le tourisme fluvial se développe. Un port de plaisance remplace le port commercial et un loueur de bateaux profite de sa situation privilégiée en plein bourg, à deux pas des commerces, pour y installer des pénichettes. La vallée touristique de la Dheune attire de plus en
plus les visiteurs. 

 De nouveaux lotissements sont construits et la population s’est accrue : les Léodégariens, habitants de St Léger, sont 1600 environ. 

Avec le passage au XXIème siècle, St Léger a su conserver son dynamisme et sa modernité.